Coup d’œil à Lemmy Kilmister dans le rétro gauche, salut à Malcolm Young dans le droit, Olivier Guillon est aux commandes de la machine.

​Suralimentés au mélange blues, rock’n’roll et hard-rock, The SoundRoots s’ébrouent dans un feulement de Gretsch. Les sons rauques de la guitare du boss répondent au chant sauvage de Christophe Bourdareau.

Le groupe enchaîne les titres comme autant de rapports surmultipliés et file sur l’autoroute ouverte par Black Sabbath et Metallica, aux rythmes surhumains de la batterie de Yohann Raux et de la basse de Matthieu Guérin.

Depuis 2011, sur album ou en concert, c’est ça, The SoundRoots. Un bolide qu’aurait bien essayé Johnny Cash ; une mécanique infernale boostée par un V8 aux sonorités stridentes, qui a déjà propulsé ces quatre rockers sur la scène du Whisky a Go Go hollywoodien après avoir séduit un large public européen.